Le papillomavirus bovin (BPV) est un virus à ADN responsable des sarcoïdes chez le cheval, les tumeurs cutanées les plus fréquentes chez cette espèce. Ce virus, bien qu'originaire des bovins, peut infecter les chevaux et causer des lésions persistantes et envahissantes. Plus récemment, il a également été retrouvé dans des atteintes de la maladie du crapaud au niveau des glomes. Parmi les traitements disponibles, l'ozone se démarque comme une solution naturelle et efficace.
Histoire de la découverte du BPV chez le cheval
Le lien entre le papillomavirus bovin et les sarcoïdes équins a été suggéré dès les années 1970, mais ce n’est qu’avec les avancées de la biologie moléculaire dans les années 1990 que la présence d’ADN viral BPV-1 et BPV-2 a été confirmée dans ces tumeurs cutanées. Depuis, des études ont démontré que ce virus pouvait également être impliqué dans d’autres affections cutanées équines, dont la maladie du crapaud.
Comment le BPV infecte-t-il les chevaux ?
Le BPV ne se transmet pas directement entre chevaux, mais l’infection se produit par transmission croisée à partir de bovins. Les principales voies d’entrée sont :
Le contact direct avec des bovins infectés
Les insectes piqueurs (mouches, taons, moustiques transportant le virus)
Les blessures ou éraflures cutanées (favorisant l’entrée du virus dans l’organisme)
Le matériel contaminé (brosses, clôtures, licols, abreuvoirs)
Une fois dans la peau du cheval, le virus ne se propage pas dans le sang, mais reste localisé dans les cellules cutanées où il provoque une croissance cellulaire incontrôlée, menant à l’apparition des sarcoïdes.
Les conséquences du BPV chez le cheval
Le BPV est impliqué dans plusieurs affections cutanées, dont :
Les sarcoïdes : Tumeurs cutanées bénignes mais envahissantes, récidivantes et difficiles à traiter.
La maladie du crapaud : Affection profonde des pieds des chevaux où le BPV a été identifié, notamment au niveau des glomes.
Dans les deux cas, ces lésions peuvent être chroniques et résistantes aux traitements classiques.
L’ozone : une solution naturelle contre les sarcoïdes et la maladie du crapaud
L’ozone, sous forme d’huile ozonée saturée, s’est révélée être un traitement efficace contre les sarcoïdes et les lésions associées à la maladie du crapaud. Son action repose sur plusieurs mécanismes :
Effet antiviral : L’ozone neutralise le BPV présent dans les tissus infectés.
Action cicatrisante et régénérante : Il stimule l’oxygénation des cellules et la production de nouvelles cellules saines.
Effet antiseptique puissant : Il élimine les bactéries et champignons souvent associés aux lésions.
Amélioration de la réponse immunitaire locale : Il renforce les défenses naturelles du cheval contre la prolifération des cellules anormales.
💡 L’association d’une cure de copeaux de magnésium avec l’application d’huile ozonée renforce encore l’efficacité du traitement en améliorant l’équilibre cellulaire et en limitant l’inflammation.
Comment prévenir l’infection par le BPV ?
Limiter le contact avec les bovins
Contrôler les insectes piqueurs
Désinfecter le matériel de pansage et les installations
Traiter rapidement les plaies pour éviter l’entrée du virus
Conclusion
Le papillomavirus bovin est un acteur majeur dans les sarcoïdes et la maladie du crapaud chez le cheval. Bien que difficile à éradiquer, l’utilisation de l’ozone sous forme d’huile ozonée saturée combinée à une cure de magnésium représente une solution naturelle efficace pour lutter contre ce virus et favoriser la cicatrisation des lésions. Une approche préventive et un traitement adapté permettent de limiter l’impact de ce virus sur la santé des chevaux.
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