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Un cheval qui se gratte, un vétérinaire qui enquête : comprendre et soigner la dermite équine

Photo du rédacteur: van den Boogaerdevan den Boogaerde

Une écurie en fin de journée. Un propriétaire inquiet attend le vétérinaire devant le box de son cheval. L’animal se gratte frénétiquement contre les parois.

Propriétaire : Merci d’être venu aussi vite. Mon cheval n’en peut plus. Il se gratte sans arrêt, il a perdu une grande partie de sa crinière et il a des plaies un peu partout. J’ai peur qu’il s’infecte.


produit pour la dermite estivale

Vétérinaire : Pas de souci, je vais examiner tout ça. Depuis combien de temps il présente ces symptômes ?

Propriétaire : Depuis le début du printemps, mais là, avec la chaleur qui revient, c’est devenu invivable. Il se gratte jusqu’au sang.

Vétérinaire : Je vois... Est-ce qu’il se frotte particulièrement à certains endroits ?

Propriétaire : Oui, surtout la crinière et la base de la queue. Et même les flancs. J’ai essayé plusieurs produits pour la dermite estivale, mais rien ne marche vraiment.

Vétérinaire : C’est typique d’une dermite estivale équine, aussi appelée dermite des crinières ou dermatite allergique aux piqûres de moucherons. Contrairement à ce que l'on pense souvent, ce n'est pas uniquement une réaction aux Culicoïdes. En réalité, la dermite apparaît souvent lorsque l'immunité du cheval est affaiblie, notamment au printemps. Son organisme doit s'adapter à un changement d'alimentation, et ce stress métabolique favorise un prurit, une irritation de la peau. Les moucherons viennent alors piquer par-dessus, aggravant l'inflammation.

Propriétaire : Pourtant, j’ai mis un masque, une couverture anti-insectes... Pourquoi il réagit aussi mal ?

Vétérinaire : Tous les chevaux ne sont pas égaux face à cette sensibilité. Certains vont juste avoir quelques démangeaisons, d’autres, comme le vôtre, vont se mutiler en cherchant à soulager la douleur. Et les barrières physiques comme les couvertures ne suffisent pas toujours.

Propriétaire : J’ai entendu parler de traitements à base de corticoïdes. C’est efficace ?

Vétérinaire : Oui, mais ce n’est pas sans risques. Sur le long terme, ils peuvent affaiblir le système immunitaire et causer d’autres problèmes. Heureusement, il existe des alternatives plus naturelles.

Propriétaire : Ah oui ? Comme quoi ?

Vétérinaire : Un traitement à base d’huile ozonée. C’est un produit naturel pour la dermite du cheval qui aide à calmer l’inflammation, accélérer la cicatrisation des plaies et surtout réduire la charge microbienne sur la peau. L’ozone a des propriétés antiseptiques puissantes, ce qui empêche les infections secondaires causées par les grattages intenses.

Propriétaire : Et ça fonctionne vraiment ?

Vétérinaire : Oui, et sans les effets secondaires des corticoïdes. En application régulière, l’huile ozonée apaise la peau, aide à la reconstruction du film protecteur cutané et limite les réactions inflammatoires. C’est une vraie solution pour soigner une dermite équine sans agresser l’organisme du cheval.

Propriétaire : Vous pensez que mon cheval peut encore retrouver une belle crinière ?

Vétérinaire : Avec du temps et le bon traitement, oui. L’idéal serait de commencer tout de suite et d’adopter un protocole préventif pour les prochaines saisons.

Propriétaire : Je vais essayer alors. Vous me laissez une ordonnance ?

Vétérinaire : Je vais surtout vous donner un protocole à suivre avec l’huile ozonée et quelques conseils de gestion pour limiter l’exposition de votre cheval aux moucherons.

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